4 novembre 2009
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Pour les Impromptus Littéraires, sur le thème "A fleur de mots".
J'suis un type sensible, moi, faut pas croire c'que disent les journaux. Je suis à fleur de mots. Le problème c'est que je mélange les peaux. Un vrai melting-mot !
Je suis dyslexique, et c'est pas parce qu'on est dix lexiques qu'on vaut dix ctionnaires, c'est bien ça le dix lemmes...
Manque de mots, j'ai pas d'bol. Alors pour m'en sortir j'hyper-bol mais j'y perds mots quand même. C'est peine perdue (mais dix de retrouvées) : le mot de terre contre le mot de fer.
Le mot aux roses c'est que j'arrive pas à rassembler mes pensées, c'est le bouquet !
L'hiver je parle à peau couvert, l'été je suis mat de mot : un véritable échec.
Je suis métisse de mot, je fais des peaux-croisées. Ou des peaux-fléchées, ce qui est un exploit quand on est sans-cible comme moi. C'est pas les pohicans ou les mots-rouges qui me contrediront.
Je m'essaie au boneto linguistique en faisant des jeux de pots. Je suis toujours rattrapé par mon langage sans aspérité, tel le babouin j'ai le mot-lisse au cul.
J'aime bien tous les styles, je crache pas sur un bon mollard. Je m'essaie à l'essai, je me rôde au dindron. La farce ! Même si je crise en thème, je suis suffisamment narcisse (sic) pour autobiographier la vie d'un autre.
Certains prétendent que je fais partie du cercle des mouettes disparues, ça me fait marrer noir... Parce que je suis à fleur de mots, j'écris en vert ?
On a peau dire, on a mot d'fer : ça me colle au mot. C'est d'un gay, mais peau pour peau, œil pour dent. J'écorche les maux, je mue les fleurs en tentant de changer de pot : rien n'y fait, je reste au-pot-sexuel...
Pour calmer ces ardeurs, je me fous sous le mot-pot de douche, je me prends en tête-à-tête et me touche deux peaux de cette histoire. Mais ce genre d'histoire de fleurs finit mâle, en général. Baudelaire le confirme, d'ailleurs...
Le langage d'effleure est aphone. Et à flore. Et moi, sourd comme un mot.
Je brûle l'avis par les deux bouts, je fais mon crâmeur, je mets du soleil dans mes pots et me retrouve avec le mot hâlé : j'embrase avec la langue, et me retrouve brûlé au troisième degré d'avoir fait du second degré. Quant au premier degré, ou de force, je le laisse à ceux qui aiment tourner autour du mot.
Alors après ce florilège de pots, ce mot-pourri, vous me croyez quand je dis que je suis à fleur de mots ?
J'suis un type sensible, moi, faut pas croire c'que disent les journaux. Je suis à fleur de mots. Le problème c'est que je mélange les peaux. Un vrai melting-mot !
Je suis dyslexique, et c'est pas parce qu'on est dix lexiques qu'on vaut dix ctionnaires, c'est bien ça le dix lemmes...
Manque de mots, j'ai pas d'bol. Alors pour m'en sortir j'hyper-bol mais j'y perds mots quand même. C'est peine perdue (mais dix de retrouvées) : le mot de terre contre le mot de fer.
Le mot aux roses c'est que j'arrive pas à rassembler mes pensées, c'est le bouquet !
L'hiver je parle à peau couvert, l'été je suis mat de mot : un véritable échec.
Je suis métisse de mot, je fais des peaux-croisées. Ou des peaux-fléchées, ce qui est un exploit quand on est sans-cible comme moi. C'est pas les pohicans ou les mots-rouges qui me contrediront.
Je m'essaie au boneto linguistique en faisant des jeux de pots. Je suis toujours rattrapé par mon langage sans aspérité, tel le babouin j'ai le mot-lisse au cul.
J'aime bien tous les styles, je crache pas sur un bon mollard. Je m'essaie à l'essai, je me rôde au dindron. La farce ! Même si je crise en thème, je suis suffisamment narcisse (sic) pour autobiographier la vie d'un autre.
Certains prétendent que je fais partie du cercle des mouettes disparues, ça me fait marrer noir... Parce que je suis à fleur de mots, j'écris en vert ?
On a peau dire, on a mot d'fer : ça me colle au mot. C'est d'un gay, mais peau pour peau, œil pour dent. J'écorche les maux, je mue les fleurs en tentant de changer de pot : rien n'y fait, je reste au-pot-sexuel...
Pour calmer ces ardeurs, je me fous sous le mot-pot de douche, je me prends en tête-à-tête et me touche deux peaux de cette histoire. Mais ce genre d'histoire de fleurs finit mâle, en général. Baudelaire le confirme, d'ailleurs...
Le langage d'effleure est aphone. Et à flore. Et moi, sourd comme un mot.
Je brûle l'avis par les deux bouts, je fais mon crâmeur, je mets du soleil dans mes pots et me retrouve avec le mot hâlé : j'embrase avec la langue, et me retrouve brûlé au troisième degré d'avoir fait du second degré. Quant au premier degré, ou de force, je le laisse à ceux qui aiment tourner autour du mot.
Alors après ce florilège de pots, ce mot-pourri, vous me croyez quand je dis que je suis à fleur de mots ?