27 mai 2009
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Pour les Impromptus Littéraires, sur le thème de la chaussure.
Un pied, je trouve pas ça beau. Même un pied bot. Pis c'est con, comme un pied. On dirait que ça a les deux pieds dans le même sabot. Je trouve ça moche.
Un pied ça traîne-savate, ça a mal à lui, ça nous les casse. Pis si on le prend, ben on le perd.
Alors un pied, merci bien!
Une chaussure ça chausse toujours trop petit ou trop grand. Ca traîne des pieds, c'est pantouflard, ça marche à la petite semelle. Ca finit par lacet.
Une chaussure sachant chausser doit savoir chanter sur le champ. Et une chaussure qui fait le chant sur le champ, ça botte.
En gros, qu'un sang de chat botté sachet de thé chaud...
Hein?
Non pardon, je reprends. Au débotté.
Donc disais-je, un chant saboté ôte et chasse beauté. En cuissardes, donc.
Par contre une chaussure ne sachant pas le chant, ça chante comme un pied.
Alors une chaussure, parlons en!
Aussi, quand on cherche chaussure à son pied c'est un peu qu'on cherche les impairs de chaussures, non ?
Tous ces gens qui attendent que l'amour vienne sonner au bottillon dans l'attente que ça leur tong tout cru dans la babouche. Et ces autres, là, qui font le pied de grue avec l'espoir de prendre leur pied avec une grue. C'est derbyle et illogique, c'est d'un con grue... Non?
La presse à sandales nous les écrase-merde, elle nous prend pour des arpions, elle nous casse les orteils avec ces histoires de Cendrillon qui cherche son escarpin partout soulier meubles et qui au final en pince pour le charmant.
On dit même que toutes les histoires finissent en chausson...
Je me mare. En cuissardes, donc.
Et tous ces poètes qui écrivent en et comme des pieds, des poésies dignes des ballerines des pompiers, qui font rimer "mocassin" avec "pimpompin" et "chaussette" avec mi-mollette", tous ces panarchistes qui prônent l'amour à genoux, tous ces acteurs de pornos qui nous laissent sur notre faim tandis que nous aussi revendiquons d'avoir l'étalon dans l'estomac...
On dit que l'amour sur internet est très surfé, que le SMS est à l'amour ce que la rangers est à la majorette : une sorte de contre-pied, un caillou dans la chaussure.
Non?
Donc quel que soit le média, quels que soient les âges, l'amour se les prend dans le tapis. Les pieds hein, pas les âges.
Ben oui, suivez un peu : si on âge, c'est qu'on n'a pas pied.
Même en cuissardes, donc.
On dit que deux êtres qui ne sont pas coordonniers ne font pas la paire.
La vérité c'est que deux êtres qui se mêlent se plantent.
Alors désolé mais "trouver chaussure à son pied", même en vair, ça rime à rien.
Un pied, je trouve pas ça beau. Même un pied bot. Pis c'est con, comme un pied. On dirait que ça a les deux pieds dans le même sabot. Je trouve ça moche.
Un pied ça traîne-savate, ça a mal à lui, ça nous les casse. Pis si on le prend, ben on le perd.
Alors un pied, merci bien!
Une chaussure ça chausse toujours trop petit ou trop grand. Ca traîne des pieds, c'est pantouflard, ça marche à la petite semelle. Ca finit par lacet.
Une chaussure sachant chausser doit savoir chanter sur le champ. Et une chaussure qui fait le chant sur le champ, ça botte.
En gros, qu'un sang de chat botté sachet de thé chaud...
Hein?
Non pardon, je reprends. Au débotté.
Donc disais-je, un chant saboté ôte et chasse beauté. En cuissardes, donc.
Par contre une chaussure ne sachant pas le chant, ça chante comme un pied.
Alors une chaussure, parlons en!
Aussi, quand on cherche chaussure à son pied c'est un peu qu'on cherche les impairs de chaussures, non ?
Tous ces gens qui attendent que l'amour vienne sonner au bottillon dans l'attente que ça leur tong tout cru dans la babouche. Et ces autres, là, qui font le pied de grue avec l'espoir de prendre leur pied avec une grue. C'est derbyle et illogique, c'est d'un con grue... Non?
La presse à sandales nous les écrase-merde, elle nous prend pour des arpions, elle nous casse les orteils avec ces histoires de Cendrillon qui cherche son escarpin partout soulier meubles et qui au final en pince pour le charmant.
On dit même que toutes les histoires finissent en chausson...
Je me mare. En cuissardes, donc.
Et tous ces poètes qui écrivent en et comme des pieds, des poésies dignes des ballerines des pompiers, qui font rimer "mocassin" avec "pimpompin" et "chaussette" avec mi-mollette", tous ces panarchistes qui prônent l'amour à genoux, tous ces acteurs de pornos qui nous laissent sur notre faim tandis que nous aussi revendiquons d'avoir l'étalon dans l'estomac...
On dit que l'amour sur internet est très surfé, que le SMS est à l'amour ce que la rangers est à la majorette : une sorte de contre-pied, un caillou dans la chaussure.
Non?
Donc quel que soit le média, quels que soient les âges, l'amour se les prend dans le tapis. Les pieds hein, pas les âges.
Ben oui, suivez un peu : si on âge, c'est qu'on n'a pas pied.
Même en cuissardes, donc.
On dit que deux êtres qui ne sont pas coordonniers ne font pas la paire.
La vérité c'est que deux êtres qui se mêlent se plantent.
Alors désolé mais "trouver chaussure à son pied", même en vair, ça rime à rien.