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Qui Ça?

  • : Stipe se laisse pousser le blog
  • : Je m'étais juré sur la tête du premier venu que jamais, ô grand jamais je n'aurais mon propre blog. Dont acte. Bonne lecture et n'hésitez pas à me laisser des commentaires dithyrambiques ou sinon je tue un petit animal mignon.
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La cour des innocents

La Cour des Innocents - couv - vignette

Dates à venir

- samedi 2 août, en dédicace à la Librairie Montaigne (Bergerac) de 10h à 12h

- samedi 30 août, en dédicace à la Librairie du Hérisson (Egreville)

- dimanche 9 novembre, en dédicace au Grand Angle dans le cadre du salon Livres à Vous de Voiron.

14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 17:42

Le 14 février 2009, Stipe décide de participer à l'exercice n°58 d'Ecriture Ludique.

Pour celà, 10 mots lui sont proposés et il lui faut les utiliser tous... mais chaque mot est à choisir parmi 4, un mot principal et trois synonymes.


Il pouvait aussi se constituer 4 listes (chaque liste prenant un mot différent de chaque groupe, mais pas besoin de prendre tous les premiers, tous les seconds, etc... il avait toute liberté pour composer ses 4 assortiments), et écrire sur chaque, soit quatre textes différents, soit un texte en 4 parties.


Voici les groupes de mots parmi lesquels il devait faire son choix :

 

- présence, compagnie, fraîcheur, régularité

- compas, boussole, jambe, règle

- gémir, murmurer, réclamer, ronchonner

- fidèle, adepte, constant, immuable

- convaincant, décisif, persuasif, péremptoire

- loup, bête, masque, rusé

- rapide, chute, éphémère, fugitif

- parallèle, clandestin, recoupement, tranchée

- courbe, arabesque, cambrure, diagramme

- tendre, converger, graviter, écarteler


Oui mais voilà, une faille spatio-informatique dûe à un collisionnage entre un spam et un anti-virus bon marché a effacé à tout jamais le texte qu'avait écrit Stipe. De cet exercice ne subsistent plus que quelques commentaires, que voici.



[ Commentaire posté par Jacky72, le 16/02/09 à 13h45 ]

Salut la compagnie!!


Génial ce texte, même si j'ai pas compris toutes les règles du jeu. Le style est assez convaincant bien qu'il masque beaucoup de lacunes syntaxiques. Je ne suis pas adepte des arabesques grammaticales et je reste donc écartelé entre le fond du texte, qui ne traite de manière qu'éphémère la destinée d'un clandestin, et sa forme, qui réclamerait un peu moins de tournures pénibles et un peu plus de connaissances de la langue française.

A bien y réfléchir, je n'aime pas du tout ce texte, il est nul. Désolé.




[ Commentaire posté par Kevinlebogoss, le 15/02/09 à 17h31 ]

kikoo

g tro kifé le texto surtou la chute ki ma tro fé déliré kan le héro sur son fidelle cheuval blan tu le méchen o moman désizife.

g ossi bi1 émé la prézense du lou ki arète pa de rochoné et datrapé lé zenfen pour lé menjé looooool.

bon alé fo ke jaille fer mé 2voir g 1 exo de matématik tro copliké. Fo trassé o conpa l'assimptote paralele à la drouate ki coverje ver la courbe, deja g meme pa copri kesse ke sa veu dire la kestion ptdrrrrr




[ Commentaire posté par Jean-Sigmund Lérudit, le 17/02/09 à 20h00 pile ]

Cher écrivaillon,


  Après rapide lecture de vos babillages logorrhéiques, force est de constater que votre faculté à vous exprimer à l'écrit n'a d'égale que l'aptitude d'une boussole à donner l'heure.

  Monsieur, je vous le dis de manière péremptoire et tranchée, sans graviter autour du pot : vous faites preuve d'une régularité métronomique dans la médiocrité, votre verve se fait le porte-parole de l'aveulissement de la langue française et la paupérisation de l'expression écrite. Vous êtes constant dans la fadeur, un exemplaire diagramme de l'inanité.


  Certaines mauvaises langues murmurent déjà qu'il serait plus enthousiasmant de s'adonner à la lecture de la liste des commissions rédigée par un mormon que d'accorder quelque seconde à compulser la défécation de vos fèces cérébrales.

 

  Monsieur, vous êtes un fieffé tocard, je ne vous félicite pas.

 



[ Commentaire posté par Olga, le 15/02/09 à 12h86 ]

Hello baby,

Tu sais que tu es un petit rusé, toi? Je suis sûre que tu n'es pas sans ignorer l'effet persuasif qu'a eu ton texte sur ma libido, hein mon tendre coquin?

Je peux t'assurer qu'un simple recoupement de nos regards, aussi fugitif soit-il, suffirait à me faire gémir de plaisir. Laisse moi te prouver que ma cambrure et la fraîcheur de mon entre-jambes sont autant de tentations pour lesquelles ton inébranlable appétence sexuelle ne saurait rester immuable.

Alors rejoignez-moi vite, toi et ta carte bancaire, sur mon site http://www.olga-la-tigresse.ru. Je t'attends.

 



 
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 19:08
Vous savez, ce curieux phénomène qui transforme la plus gentille des sympathiques personnes en un monstre sanguinaire assoiffé de justice routière dès lors qu'on la place en milieu automobile?  
Vous avez eu vent de ce mystère qui entoure la blanche brebis et qui, tel le mogwaï qui bouffe après minuit et fout mémé dans le mixer pour se marrer, se métamorphose en ours hyper mal léché et insulte à qui mieux-mieux ses congénères motorisés?


Et le clignotant, c'est en option? FILS DE PUTE, TA MERE SUCE DES QUEUES EN ENFER§§§
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Et bien sachez qu'il existe la même au format enfant. Remplacez la voiture par une salle d'attente, type chez le médecin, et le tour est joué.
Prenez deux enfants en bas âge (4 ans et 1,5 an), de préférence deux enfants au dessus de tout soupçon, genre les miens, qui en plus d'être incroyablement beaux sont mignons comme c'est même pas permis et provoquent éloges et applaudissement soutenus partout où ils passent - "Ohhhh mais qu'ils sont mignons. Ils sont sages, didonc". "Ouais la vieille, et ces mes gosses, c'est moi qui les ai élevés comme ça. T'as la haine, hein la vieille!! ".
 
Donc ces deux enfants, vous vous les carrez sous le bras et vous les déposez dans une salle d'attente remplie de gens migraineux, souffreteux, morts, grabataires et boursoufflés de streptocoques purulents. Bien sûr, vous avisez les 2 angelots qu'il faudra être gentil et pas faire de bruit et que papa a amené des livres et le tractopelle playmobil et qu'il n'y en aura pas pour longtemps.
 
Comptez jusqu'à 3, à 2 il y en a déjà un qui a choppé le dernier VSD (celui de mars 2005) par la couverture et a tenté gentiment de vous l'apporter. Au final il ne vous a apporté que ladite couverture puisque le reste de l'ouvrage s'est rapidement désolidarisé des agrafes qui le maintenaient jusqu'alors et s'est écrasé la gueule par terre dans un froissement de feuilles bruyant.  
Vous refoutez le truc dans sa couverture et reposez le magazine sur sa table en rotin en chuchotant avec aplomb "faut pas faire ça, regarde qu'est-ce que t'as fait! c'est pas bien!". Une rapide oeillade vous permet de constater que oui oui, tout le monde vous regarde.
 
Puis l'autre enfant va taper son tractopelle playmobil sur le genou d'un pépé qui n'en demandait pas tant.  
Puis ils accordent leur espièglerie pour dévisser le pied de la chaise de la dame qui respire fort en transpirant.  
Puis ils vous tapent lorsque vous les prenez fermement pour les mettre sur vos genoux.  
Ils passent leur temps à détruire, maltraiter, hurler, voler et à vous coller la hontasse jusqu'à ce que le médecin daigne enfin vous accueillir.
 
Alors vous sortez triomphateur de la pièce, sous les huées de l'audience, un mollard vous atteint à la nuque, une mémé vous fait un bras d'honneur et au final même le médecin se venge et vous diagnostique une maladie pourrie à soigner par un lavement au white spirit.
 
Et vous sortez enfin de ce lieu maléfique aux ondes négatives. Vous allez enfin pouvoir tabasser vos gosses à l'abri des regards inquisiteurs. Mais tous deux arborent désormais ce sourire craquant et ce regard malicieux qui font d'eux les enfants les plus adorables de la Terre. Vous avez échoué jusqu'au bout.
 

Vous montez dans la voiture, sortez du parking...
Tûûûûûtttttttt, "T'as eu ton permis dans un kinder surprise? ESPECE DE GROGNASSE MAL BAISEE§§§"
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 13:48

Baptiste Lagiscade et Dominique Papoulangelo, piliers de l'équipe du bataillon de Joinville (1951)



Introduction:

Il est de ces sports qui prônent la virilité, qui revendiquent l'hétérosexualité, qui se refusent à se vautrer dans les méandres boueux du contact charnel entre les hommes. Le rugby n'est pas au nombre de ceux-ci et se veut, a contrario, le porte-drapeau des sports de tapettes.
Le tennis, par exemple, a depuis de nombreuses années éradiqué le problème de l'homosexualité en imposant de séparer les adversaires par un grillage souple. Les boxeurs se sont équipés de gants très épais afin d'éviter le contact physique direct lors de leurs joutes de je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette. Le football a quant à lui instauré un système très efficace pour enrayer les problèmes de tripotages, que ce soit par la mise en place de nouvelles règles strictes ou par la formation des sportifs eux-mêmes. Les entraineurs viennent souvent à répéter à leurs joueurs "qu'on est pas des pédés" et ces derniers ne manquent jamais de s'écrouler, comme foudroyés par la honte, au moindre contact d'un autre homme. Il n'est pas rare de voir la victime de tels attouchements au niveau du genou se rouler ensuite dans l'herbe afin de se laver de ce sacrilège puis supplier l'intervention d'un désenvoûteur qui appliquera sur la partie du corps souillée un coup de "bombe magique". Puis, par sécurité, l'imprécateur coupable se verra infliger un carton rouge l'obligeant à aller prendre sa douche avant les autres.
Oui mais voilà, les instances du rugby se refusent à admettre que l'amour entre hommes est une hérésie et au final on se retrouve avec un sport de tatas dont les anglais sont champions du monde.
 
 
Les premiers essais:
Tout commence en 1815 dans une YMCA catholique de Kwirasefolk, dans la banlieue de San Francisco. L'abbé Trave s'emmerdait sévère en attendant les vêpres et il se dit que ce serait pas une mauvaise idée que d'aller bénir le cul des poules. Il était bien trop affairé à essayer de faire rentrer son petit jésus dans le tabernacle des gallinacées pour se rendre compte qu'il était déjà l'heure du goûter et que Frère Hacheval sonnait les vêpres de toutes ses cloches et que si ça continuait il n'aurait que des miettes d'hosties, ce qui est malcommode au possible pour tartiner le nutella dessus. "Gode blesse you", s'écria le Frère Hacheval qui avait appris l'anglais en lisant Scouts Pervertis Magazine, "he will see de what wood j'me chauffe!". Puis retroussant ses manches, il partit à la recherche de l'abbé Trave qui lui, retroussait son manche. Il savait pertinemment que ce dernier était pédé comme un fuck et qu'il était en train de poulailler les cocks. L'abbé Trave entendit gueuler "Allez, les vêpres! Allez, les vêpres!" et il se douta bien que ça allait barder pour son matricule. Il prit un oeuf de pack et relevant sa jupe, il sortit du poulailler à toutes jambes, courant droit devant lui. Il savait qu'on pouvait se faire renvoyer du couvent à coups de pompes dans l'cul et il voulait absolument éviter de se faire botter en touche. "Fils d'en-but!", jura le Frère Hacheval. Puis retroussant lui aussi sa jupette, il se lança à la poursuite de l'abbé de San Francisco. Ses sandales Scholl en peau d'hébreu couraient beaucoup plus vite que les tongs en promo de l'abbé Trave (les tongs sont pourtant déconseillées pour la course, c'est des coups à vous défigurer la voûte plantaire et à vous faire des transformations au pied), et il le talonna rapidement. Lorsqu'il fut à distance respectable, il se jeta en-avant, ce qui est péché, et agrippa  le potentiel voleur de boeufs par la taille, puis le plaqua au sol. L'abbé Trave eut juste le temps d'aplatir son oeuf par terre en gueulant "Touch down". Essai ainsi que naquit le rugby. Et que l'abbé Trave évita le coup de pied de renvoi.
Par la suite, on remplaça l'oeuf en peau de coquille par un oeuf en peau de cuir pour éviter les omelettes. On ne sut pas éviter les femmelettes, par contre, l'Ecosse prenant même un taquin plaisir à présenter une équipe en kilt, à monter soi-même.
 
Les transformations:  
Pas vraiment, non. Le rugby est resté ce sport de Trave, principalement pratiqué par des primates à mort qui passent leur temps, mais toujours en arrière!, à se vautrer les uns sur les autres dans la pelous, à se piétiner la moustache et à se faire des marques au nez.
On y croise des types à cheveux longs, des barbus, des maillots roses, des bandeaux dans les cheveux et des manchettes sans les boutons.
On a même vu récemment un célèbre fabricant de pneus s'associer à un grainetier pour publier un calendrier plein de photos de femmes à poils mais sauf que c'est des hommes. Dans ce calendrier Pirelli-La Graine on y découvre notamment des clichés d'équipiers se tripotant la demi-maul lors de véritables orgies fraternelles, des regroupements entre poteaux qui n'ont rien à envier aux Hole-Blacks ni aux String-Bottes.
 
Troisième mi-temps:
Quand ils ont fini de s'embrasser le gazon, les rugbymen vont faire un tour en moto sur la côte basque, en sifflotant du Mylène Farmer et en rêvant de mêlées ouvertes avec introduction. Puis ils rotent en se grattant une testicule, pour le folklore.
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 13:42




Salon d'un coiffeur-gaufrier à Liège-sur-Bastogneliège




   "Sur mes cahiers d'écolier / Sur mon pupitre et les arbres / Sur le sable sur la neige / J'écris ton nom : gaufre". Ainsi parlait Paul Eluard, qui n'était quand même pas n'importe qui.
De récentes fouilles archéologiques dans le bassin d'Arcachon ont permis de mettre à jour les ossements de ce que l'on considère désormais comme le plus vieux moule à gaufres de l'histoire de la vie. La datation au Sucreglace 14 le situe entre la fin du paléolithique et le début du pilototomatique, ce qui confirme les précédentes théories basées sur les hiéroglyphes découverts dans les grottes de Gien. La Bible elle-même -la Bible, c'est quand même pas rien!- faisait déjà référence en latin à la gaufre dans "Le Testament 3, l'oeil du Tibre" : Fluctuat parabelum gauframes ("passe moi le nutella" ).
S'il est aujourd'hui établi avec certitude que la gaufre a été inventée pour justifier l'invention du moule à gaufres, on ne sait en revanche rien de ce qui concerne les primitifs accompagnements de celle-ci. Le pot de caca de bison retrouvé sur les lieux de fouilles dans le bassin d'Arcachon ne nous laisse pas sans réponse, certes. Mais quid de la confiture de fraises qui coule dans les trous? Hein?
La gaufre connut son essor dans les années 40, notamment grâce à la publicité bien involontaire qu'en fit le maréchal des logis Adolf Hitler qui s'en délectait les babines à s'en faire péter le bide. Les plus collaborateurs d'entre nous se rappellent avec une joyeuse émotion son discours de Munich en 1941 pour le traditionnel défilé du 1er mai où le Führer se pointa à la tribune avec la moustache maculée de la chantilly recouvrant la gaufre qu'il venait de s'empiffrer : la crise!
Le succès de la gaufre ne s'est jamais démenti même si ses ventes ont tendance à décliner ses dernières années en raison de son téléchargement illégal sur internet.


Recette traditionnelle (d'après "La gaufre illustrée" de Françoise Bernard).

 

Pour 150-200 personnes:
- 30 kilos de farine
- 8 litres de lait de vache (ou de bouillon de poule, selon les goûts)
- 8 litres de flotte (ou de cognac, selon les goûts)
- 100 kilos de beurre
- 200 grammes de pincées de sel
- 60 oeufs de poule (et un épluche-légumes pour retirer la coquille)
- 15 kilos de beurre, pour la décoration

 

Bouchez l'évier avec des cheveux. Balancez tous les ingrédients dedans, touillez jusqu'à l'obtention d'une émulsion non grumeleuse. Si besoin est, retirez les grues avec une égrumoire. A l'aide d'une brosse à poils souples, encollez les lés en répartissant la pâte, du centre vers les bords. Allez pisser, revenez. Prenez votre lé de papier peint comme vous pouvez, marouflez lui sa race contre le mur. Finissez le au nutella ou au sucre glace, mais ça fait éternuer.



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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 17:54
Je viens d'ouvrir ce blog.

C'est encore un sacré chantier. La peinture est à peine sèche (je suis même pas sûr d'avoir choisi une couleur qui me plait), on risque de s'enfoncer un clou dans le pied au moindre mouvement et la toiture est posée sur 4 manches à balai.

J'ai un ami architecte mi-paysagiste qui doit venir critiquer tout ça demain.
Je me fais livrer les meubles après-demain en huit par un grossiste suédois d'Ecosse spécialisé dans le montage du meuble en kilt.

Merci pour votre patience. Et prière de ne pas s'appuyer sur un des manches à balai...

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